Le dog dancing : complicité et/ou technicité ?
Mon chien avait à peine 4 mois, et je n'avais pas encore commencé l'école du chiot et encore moins le dog dancing. C'était mon premier chien et je n'avais aucune base d'éducation canine ! Je me désespérais, car chaque jour j'essayais un "donne la patte !", plusieurs fois, inlassablement, et le chien me regardait interloqué se demandant bien ce que je lui voulais !! jusqu'au jour où pour la mille et unième fois je lui ai dit "donne la patte" et je l'ai vu timidement lever sa patte !! Folle de joie j'ai hurlé un immense OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!! qui a fait sursauter la pauvre bête ! J'ai recommencé, il a redonné !! c'était acquis !!
Depuis chaque chose que je lui apprend et qu'il réussi est une immense fierté pour lui que de me faire plaisir, et cela renforce notre complicité.
Mais mon Doggy a un coté fénéant ! si il peut écourter un mouvement, le faire qu'à moitié et obtenir quand même un récompense (friandise, balle, caresses..) il ne va pas s'en priver ! C'est à partir de là que rentre la technicité.
La technique vous permet :
1- De savoir comment apprendre les tricks
2- D'exiger de lui une position que vous estimez parfaite. Indispensable en HTM où le chien doit être parfaitement aligné à votre genou et qui ne souffre pas d'approximation.
3- De travailler en sécurité pour Médor. Certaines positions spectaculaires comme la vrille sont néanmoins dangereuses si elle ne sont pas correctement exécutées.
En concours d'obé-rythmé, les juges prennent en compte la qualité et la multiplicité des tricks réalisés, mais aussi la coordination et la complicité avec le chien.
Vous êtes seul(e) juge de la relation que vous avez avec votre chien, et vous seul(e) pouvez doser la technicité et l'amour complice dont vous avez besoin pour évoluer ensemble.
Pour ma part, je considère mon chien comme mon co-équipier, il travaille pour me faire plaisir, il me fait plaisir, il a plaisir à voir que cela me fait plaisir.. la boucle est bouclée !
« Le chien est le seul être qui t’aime plus qu’il ne s’aime lui-même. » Fritz Von Unrub (écrivain anglais)